Transmettre de son vivant

Faire des donations de son vivant à ses enfants et petits-enfants est une stratégie patrimoniale très avantageuse. En anticipant la transmission de votre patrimoine, vous pouvez apporter un soutien immédiat à vos proches, qu’il s’agisse de les aider à financer des projets importants comme l’achat d’un bien immobilier, leurs études, ou leur lancement dans la vie professionnelle. Cette démarche vous permet de constater l’impact positif de votre aide tout en renforçant les liens familiaux.

En plus de l’aide apportée, faire une donation de son vivant permet de bénéficier de conditions fiscales favorables. En effet, la loi prévoit des abattements spécifiques sur les donations en fonction de la relation entre le donateur et le donataire, ainsi que des exonérations complémentaires pour les dons en numéraire à ses descendants. Ces abattements, renouvelables, permettent de réduire considérablement les droits de donation et d’optimiser la transmission du patrimoine, tout en allégeant la fiscalité liée à une succession classique.

Enfin, les donations doivent être personnalisées en fonction de vos objectifs patrimoniaux. Vous avez la possibilité d’ajuster le type de biens transmis, que ce soit en pleine propriété ou en démembrement, de prévoir des clauses protectrices pour vos bénéficiaires, ou encore de profiter de l’occasion pour optimiser la gestion de plus-values. En planifiant ces transmissions, vous maîtrisez l’impact fiscal et structurez la gestion de vos biens tout en anticipant les besoins futurs de vos enfants et petits-enfants.

Préparer sa succession

La préparation de sa succession permet d’organiser la transmission de son patrimoine, la protection des êtres chers, tout en anticipant les éventuels conflits familiaux pour les éviter.

Une bonne anticipation de ce sujet vous permettra d’optimiser le coût et de faciliter les modalités de réglement des droits de succession par vos héritiers le moment venu. 

Une bonne préparation demandera :

  * de lister et évaluer votre patrimoine, ce qui vous permettra de calculer l’actif successoral ;

  * organiser le partage des biens grâce aux nombreux outils à votre disposition (testament, donations, clauses bénéficiaires, sociétés civiles) ;

  * évaluer la fiscalité à régler au décès, en tenant compte des abattements, réductions et exonérations pouvant exister ;

  * si c’est pertinent, modifier votre régime matrimonial pour mieux protéger votre conjoint ;

  * désigner une ou plusieurs personnes pour faire respecter votre volonté (mandataire protection future, tuteur pour un enfant mineur, éxecuteur testamentaire, mandataire à titre posthume).

Anticipez pour protéger au mieux ceux qui vous sont chers.